Quelles sont tes missions ?
Je travaille dans le SIRCOM, service de communication des ministères économiques et financiers, au sein d’un bureau « partenariats et réseaux sociaux ». Je m’occupe de la branche « partenariats ».
Nous organisons des événements de type rencontres entre grand publics et experts de Bercy afin de porter les politiques publiques envers les citoyens. Je m’occupe de toute la chaîne de création de l’événement, de l’organisation à l’animation.
D’abord, je cherche un sujet et sa problématique qui serviront de support aux échanges. En général, les sujets tournent autour des politiques publiques économiques qui rassemblent des communautés bien identifiées : numérique, entrepreneuriat, ESS, économie circulaire… Ensuite, j’identifie les acteurs les plus pertinents pour y répondre : experts de Bercy, chef d’entreprise, représentant académique, etc. Nous tissons justement des partenariats avec beaucoup de structures pour pouvoir nourrir ces rencontres de profils variés. Une fois les parties prenantes mises en place, il faut régler les paramètres logistiques : trouver et réserver un lieu, ouvrir et gérer les inscriptions, gérer les devis des prestataires…. La liste est longue et ne s’arrête pas là. Car une fois le jour J, j’anime les rencontres tout en veillant au bon déroulé de l’événement. A la fin, j’interview les participants afin de pouvoir retransmettre sur internet les grands axes qui ont été abordés lors de la rencontre.
Quel est ton parcours professionnel et tes perspectives d’évolution ?
Après un diplôme d’Histoire, j’ai travaillé dans une agence de communication quelques années, puis j’ai répondu à une offre d’emploi du SIRCOM. Je ne suis pas fonctionnaire mais contractuel, en CDI car je travaille au ministère depuis plus de six ans. Actuellement, je suis chef de projet, ce qui me permet d’avoir comme seule hiérarchie directe le chef de bureau, ce qui est très plaisant. Mais en tant que contractuel, la marge d’évolution est assez restreinte, les postes à responsabilité étant confiés aux fonctionnaires.
Qu’est-ce qui te plaît et de déplaît dans ce poste ?
C’est un poste qui m’amène à rencontrer énormément de gens de professions et de secteurs différents. De l’éminent spécialiste au lycéen porteur de projet, les profils sont très diversifiés, ce qui fait qu’un projet ne ressemble jamais à un autre. Les thèmes traités dans les rencontres sont toujours actuels, les points de vue affirmés sont confrontés, on en ressort avec une idée enrichie et différente d’avant. Ce qui est agréable, c’est d’avoir une vision d’un problème bien loin des idées préconçues que les médias par exemple aiment rabâcher.
Un autre avantage de mon poste est qu’il est mobile ! Il m’arrive d’organiser des événements en province. C’est toujours agréable de pouvoir lier l’utile à l’agréable !
Un conseil pour les étudiants ?
Je pense qu’on n’appuie pas assez, à la fac, sur l’importance du réseau. Il faut aller rencontrer les professionnels, avec sa carte de visite, et ne pas hésiter à aller à leur rencontre. Parfois, les opportunités ne tiennent à rien, une rencontre, une phrase… on ne peut pas aller bien loin en restant dans son coin, alors même si c’est un peu effrayant, l’audace paye.