Contraction de “finance” et de “technologie”, le terme “Fintech” apparaît dans les années 1980 dans la presse anglo-saxonne. Nouvelle industrie financière, finance 2.0, qu’est-ce que la Fintech précisément ?

Comme son nom l’indique, la Fintech mélange la finance avec la technologie, c’est-à-dire qu’elle déploie la technologie afin d’améliorer les activités financières dans les entreprises. Le cas des startups est plus pertinent car ces dernières maîtrisent bien les technologies de l’info-com et elles ont donc une approche plus ancrée dans la Fintech, visant à traiter les problématiques existantes ou émergentes de l’industrie des services financiers.
Fintech, terme peu connu en France
Le terme demeure méconnu pour 83% des français (18-70 ans) selon un sondage Harris Interactive pour Deloitte réalisé sur un échantillon de 2 000 personnes. D’ailleurs, certains d’entre eux le confondent avec le fitness, ce qui est bien évidemment deux univers complètement différents ! Cependant, les consommateurs se montrent intéressés par cette innovation de finance digitale.
Cette finance 2.0 s’est vraiment propagé après la crise financière de 2007 en dehors du monde de la finance pour décrire des entreprises innovantes, plutôt jeunes, utilisant les technologies du numérique, du mobile, de l’intelligence artificielle, etc., pour fournir des services financiers de façon plus efficace et moins chère. Il s’agit généralement de startups, même si des acteurs historiques du paiement ou du logiciel bancaire se présentent parfois sous ce terme plus tendance.
« 2015 est l’année où la Fintech est devenue grand public », estime le cabinet KPMG, avec une explosion des montants investis par les fonds de capital-risque dans les startups du secteur, suivis ensuite par les grands acteurs établis de la finance : 47 milliards de dollars avaient été investis cette année-là dans les jeunes pousses du secteur.
Plusieurs catégories de Fintech existent
Nous retrouvons par exemple les Fintech BtoC (business-to-consumer) qui s’adressent au grand public, par exemple les « néobanques » 100% digitales, sans agence, qui proposent un compte et une carte de paiement à bas coûts, les cagnottes en ligne, les applications de paiement ou de gestion des finances personnelles.
En second temps, il y a les Fintech BtoB (business-to-business) qui proposent des services financiers aux entreprises, PME ou grands comptes, par exemple le transfert de devises en ligne ou l’affacturage dématérialisé.
Dans la même lignée, les Fintech BtoBtoC (business-to-business-to-consumer) existent, à l’image des plateformes de financement participatif, qui mettent en relation des porteurs de projets, créateurs, commerçants, PME, et des investisseurs, particuliers ou professionnels : crowdfunding en dons avec ou sans récompenses, crowdlending et crowdequity.
Ces entreprises ne sont généralement pas des banques ; certaines ont une licence bancaire, comme la néobanque allemande N26 ou la britannique Atom Bank.
Alors, êtes-vous vous aussi convaincus par l’expérience Fintech ? Venez découvrir de nouveaux concepts tendance.
Chloé