
A 24 ans, Lucile est en Master 2 Humanités et Industries Créatives, parcours Communication et Promotion des Organisations (HIC CPO) à l’université Paris Nanterre depuis 2019. Son parcours assez dense et atypique, montre à quel point il est important de suivre ses envies, son instinct, et donne de l’espoir à chacun d’entre nous.
Un parcours marqué par la diversité
Elle commence ses études par un an de classe préparatoire aux grandes écoles, cursus littéraire (hypokhâgne). Mais elle se rend vite compte que ce cursus ne lui convient pas. Du coup, elle intègre une double licence de Droit français et Droit espagnol à Nanterre.
En troisième année, Lucile part en programme Erasmus découvrir la ville andalouse de Séville. Mais une fois son diplôme en poche, elle comprend qu’elle ne veut pas poursuivre dans le domaine juridique. Elle décide de prendre une année de pause pour réfléchir et effectue un service civique. Elle travaille pour l’association « Tutti Passeurs d’Arts », qui vise à donner accès aux enfants issus de quartiers défavorisés à la pratique de la musique.
La découverte du Master CPO
Par la suite, elle découvre le Master CPO et intègre la promotion en 2019 – 2020. « Ce master a tout de suite retenu mon attention car il met en avant le monde des industries créatives, un univers qui me passionne (en particulier la musique). Il me permet également de continuer à étudier les humanités (philosophie, lettres, histoire). En effet, j’ai toujours adoré ces matières et cela m’a beaucoup manqué quand j’étais en licence de droit ! » nous raconte-t-elle.
« Ce master me permet également de continuer à étudier les humanités »
Lucile
Passionnée par les enseignements littéraires, lui rappelant sa prépa, Lucile aime beaucoup la majorité des cours enseignés et la possibilité d’effectuer une alternance, puis un stage à temps plein au second semestre. Elle nous confie toutefois son premier ressenti, à propos du temps personnel demandé, au début de son année de M1 : « J’étais un peu inquiète cependant de la charge de travail demandée en M1 car j’étais, en parallèle, engagée à la Maîtrise des Hauts de Seine (chœur d’enfants de l’Opéra National de Paris) dans des projets semi-professionnels qui me demandaient énormément de temps et d’investissement. » Néanmoins, Lucile ne regrette pas son choix, et nous explique même avoir le sentiment de rester sur sa faim, lorsque les cours s’arrêtent en décembre.
Un avenir encore en réflexion
Heureusement, son stage, au second semestre 2019-2020, est loin de la décevoir. La pandémie du coronavirus n’a pas réellement affecté ses recherches : elle a décroché son stage début décembre 2019, soit bien avant le premier confinement généralisé. Toutefois, Lucile a dû, comme tout le monde, passer au télétravail à partir de mi-mars 2020. « J’ai eu un stage relativement court à cause de la COVID et pourtant j’ai l’impression d’y avoir fait mille et une choses, d’avoir eu énormément de missions à prendre en main et d’avoir pu rencontrer énormément de monde. » En stage chez Flammarion, Lucile notamment travaille au service des relations presse. « L’univers des relations presse n’est pas un univers évident tous les jours car il faut savoir gérer les humeurs et le caractère des journalistes et des auteurs pour lesquels on travaille… Cela peut être un travail parfois ingrat et peu reconnu. » Elle reste malgré tout optimiste et garde un très bon souvenir de son stage, nous racontant qu’elle a appris beaucoup de choses passionnantes qui lui ont fait oublier les aspects difficiles des relations presse.
« J’ai eu un stage relativement court à cause de la COVID et pourtant j’ai l’impression d’y avoir fait mille et une choses »
Lucile
Quand on la questionne sur son avenir, Lucile répond qu’elle ne se sent pas encore prête à entrer dans le monde professionnel : elle songe plutôt à prendre un peu de temps pour réfléchir. « Je pense continuer encore mes études, reprendre d’autres cursus, peut-être dans la musique… C’est encore en questionnement et en réflexion. » Et l’étudiante en M2 de conclure, toujours positive : « Peut-être que mon stage au second semestre 2020-2021 pourra m’éclairer un peu sur la suite ! ».
Le dernier petit mot de Lucile : « Je vous souhaite de trouver des stages géniaux et passionnants pour votre second semestre ! D’ici-là, bon courage à tous pour les cours à distance, merci pour cette belle interview ! ».
Un grand merci à Lucile pour son investissement dans cette interview passionnante où de nombreux points importants ont été soulevés comme le déroulement de son année de M1 en pleine pandémie.
Maeva et Madalen, novembre 2021