Etudiante en Master CPO de 2017 à 2019, Marine travaille aujourd’hui comme assistante de publicité aux Editions Larivière. Intéressée par la communication culturelle, ses projets se sont construits au fil de son parcours.

Le choix de la communication
Issue d’une licence de LEA anglais-espagnol, Marine a d’abord choisi cette voie faute de savoir vers quel secteur se diriger. Elle part en Erasmus en Irlande et fait un stage au média web Ma Chaîne Etudiante, lui permettant d’écrire des articles et de couvrir des événements culturels. « A ce moment-là j’ai compris que j’aimerais travailler dans un domaine culturel et plus particulièrement tourné vers la musique, la promotion/communication artistique. » Alors, après sa licence, elle cherche à se constituer une expérience dans la communication, pour pouvoir intégrer un master dans le secteur. Elle effectue un service civique au sein de l’Afev 92 comme chargée de communication. En 2017, Marine rejoint notre master CPO. « C’est un master pro qui permet de faire plusieurs stages ou une alternance et qui compte beaucoup de cours de culture générale. » Elle nous explique en effet qu’elle cherchait un cursus mêlant communication et culture : c’est ainsi que le master CPO lui paraît correspondre à ses attentes.
« C’est un master pro qui permet de faire plusieurs stages ou une alternance et qui compte beaucoup de cours de culture générale. »
Marine
Elle a notamment l’occasion d’effectuer deux stages très différents, mais qu’elle considère très formateurs. Elle travaille d’abord comme assistante de communication chez Yacast : « un prestataire de la Sacem qui analyse les diffusions musicales en média pour effectuer la répartition des droits d’auteurs », nous explique-t-elle. En deuxième année, elle effectue un stage en tant qu’assistante de publicité pour Infoconcert, où elle assure la promotion web de concerts et de festivals.
La confirmation d’un avenir culturel
Pour Marine, la communication culturelle n’était pas forcément une vocation : elle n’a pas toujours su qu’elle voulait travailler dans ce domaine, malgré son intérêt pour celui-ci. « Je ne dirais pas que c’était une vocation mais plutôt que l’idée m’est venue au fil du temps, au travers de mes différentes expériences et de mes loisirs. Le secteur culturel m’a intéressé très tôt, j’aimais la musique, les concerts et plus encore les festivals, mais c’était alors un simple loisir. » Ses expériences professionnelles alliant loisir et travail ont été déterminantes dans son parcours. Marine préfère « laisser un peu de place à l’inconnu, s’intéresser et ne pas se fermer de portes » : c’est comme cela qu’elle a compris ce qu’elle voulait faire.
« Je ne dirais pas que c’était une vocation mais plutôt que l’idée m’est venue au fil du temps, au travers de mes différentes expériences et de mes loisirs. »
Marine
Aujourd’hui, Marine travaille en tant qu’assistante de publicité aux Editions Larivière, maison d’édition qui édite des magazines de passions, comme la musique, la moto, le nautisme, etc. Marine est notamment en charge de cinq magazines, dont quatre mensuels et un trimestriel : Rock & Folk, L’Officiel du Cycle, Moto Verte, Enduro et MX Magazine. Son rôle : faire le lien entre les différents services de la société (comprenant commerciaux, graphistes, etc.) et les annonceurs, les clients, les agences, pour pouvoir intégrer leurs publicités dans les magazines dont elle se charge. Elle établit notamment les contrats de vente des espaces publicitaires. « Je dois faire respecter les deadlines pour l’envoi et la récupération des visuels, vérifier et valider les éléments techniques et les BAT avec les graphistes, compléter les chemins de fer et m’assurer que nous avons tous les éléments au moment des bouclages. »
C’est Marine qui s’occupe à la fois de la partie print et de la partie web, puisqu’elle met en ligne les publicités digitales sur chacun des sites associés aux magazines dont elle est responsable. Elle nous explique également s’occuper des newsletters et de la pré-facturation des magazines. Puisqu’elle a la responsabilité de quatre mensuels, il y a généralement quatre bouclages chaque mois, sans compter les hors-séries parfois édités.
Ne jamais perdre espoir
C’est en pleine crise sanitaire que Marine a intégré les Editions Larivière, en mai 2020, pendant le premier confinement.
Ce n’était clairement pas les meilleures conditions pour débuter dans un nouvel emploi : « les bureaux étaient déserts car toute la boîte était en télétravail ou en chômage partiel. »
Elle a pu intégrer les bureaux de son entreprise mais seulement jusqu’en octobre 2020. Avec toutes les mesures gouvernementales, les entreprises ont par exemple dû s’adapter au travail en distanciel. La partie événementielle qui constitue une grande partie de son travail de promotion avec les festivals ou encore les concerts a considérablement réduit avec la crise, mais ce n’est pas pour autant que Marine perd espoir, elle nous confie avoir hâte que les événements repartent de plus belle.
S’accrocher coûte que coûte
Il n’y pas de réussite sans travail : il faut se donner tous les moyens possibles de réussir. Par exemple : trouver des occupations qui nous intéressent. En parallèle de ses études, elle faisait du bénévolat à l’EMB Sannois pour une salle de concert.
Un dernier conseil de Marine qui ne peut que nous donner espoir : « A la fin de mes études, j’ai mis 9 mois avant de finalement trouver du travail, pendant le confinement, au moment où je m’y attendais le moins ! Alors je comprends très bien vos doutes. Il ne faut pas se décourager, même si ça peut prendre du temps. »
Un grand merci à Marine pour le temps qu’elle nous a accordé et pour ses précieux conseils.
Madalen et Maeva, décembre 2020