Le plan French Touch de la BPI France 

Nicolas Parpex, pilote du plan French Touch explique plus en détails les enjeux du plan de financement pour les industries créatives et innovantes françaises lors du forum « Entreprendre dans la culture » en septembre 2021. 

Le financement de projets innovants

Partant du constat simple que la technologie, le savoir-faire et la culture française sont gages de qualité et d’originalité à l’international. La BPI, une banque de financement publique a lancé en 2020 le plan French Touch qui a permis de débloquer depuis sa création près de 1,4 milliards d’euros de fonds afin de soutenir les entrepreneurs de la culture. 

Start up ou entreprise, il est toujours dur de se lancer dans des projets innovants avec peu de financements. C’est là qu’intervient la BPI, nous confie Nicolas Parpex, dans sa web conférence du forum entreprendre dans la culture, lundi 8 septembre 2021. Pour ses investissements la BPI se concentre sur des projets innovants, car elle souhaite s’ancrer dans l’essor technologique et accompagne donc essentiellement les entreprises du secteur qui souhaite évoluer ou créer.

Secteurs touchés par le Plan French Touch de la BPI.
Image de communication de la BPI France

Quelques exemples de secteurs qui peuvent être concernés 

  • Le cinéma et l’audiovisuel
  • La mode et la création 
  • La musique et le spectacle vivant 
  • Les jeux vidéo 
  • L’édition
  • Les arts visuels et les arts de vivre 

Avec des objectifs clairs et ambitieux

La BPI ne le cache pas, investir dans les industries culturelles et créatives (ICC) françaises rapporte. En effet, en 2020 le chiffre d’affaires du secteur atteignait les 110 milliards d’euros. C’est un secteur majeur pour le développement économique du pays car il représente 5% du PIB de la France et surtout car il emploi près de 1,7 million de personnes. 

L’objectif est de promouvoir de nouveaux projets créatifs afin de faire émerger de plus en plus d’entreprises et de jeunes talents dans le secteur. Mais il y a également un enjeu politique important souligné par M. Parpex qui est d’étendre le soft power français à l’international. 


Quelques exemples des projets financés 

Après quelques recherches, on constate rapidement que la BPI est présente dans plusieurs projets de grande ampleur. On peut citer par exemple, Asobo, entreprise bordelaise qui rayonne dans la création de jeux vidéo à l’international et qui collabore notamment avec Pixar et Microsoft. Ou encore Emissive, Histovery et Iconem qui travaillent à la virtualisation du patrimoine et de la culture. 

Dans les entreprises financées par la BPI, nous pouvons également citer l’entreprise ARGO qui révolutionne les prints et les packagings avec la réalité augmente. Philippe Vetesse, lead d’innovation dans l’entreprise a expliqué les missions de l’entreprise et son travail aux étudiants en M1 du master par visioconférence, quelques semaines plus tard. 


Ces nouveaux dispositifs digitaux offrent de multiples possibilités et deviennent de plus en plus en vogue après la crise du covid19. On retrouve dans plusieurs projets promus par la BPI l’ambition de révolutionner les ICC tout en questionnant les grandes problématiques actuelles qui entourent le secteur.  

Une belle tentative pour réveiller les talents dormants de notre merveilleux secteur. 

Hélène, novembre 2021