3 questions à Charlotte Henry, chargée relation médias et événementiel à Eau de Paris

1) Quel est votre parcours d’études et votre parcours professionnel ?

J’ai fait une licence d’histoire de l’art et d’archéologie, puis un Master de sémiologie politique à l’Institut Français de Presse (ASSAS) et une année de communication politique et publique au CELSA.
Je suis diplômée depuis septembre de l’année dernière et j’ai eu du mal à trouver en communication publique. J’ai d’abord travaillé dans une agence de marketing (en tant que chef de projet web), puis j’ai été rappelée pour remplacer ma maître de stage chez Eau de paris, et je suis donc maintenant en CDD en tant que chargée des relations presses et chargée de communication événementielle et digitale.

2) En quoi consiste votre métier ? Quels sont les avantages et les inconvénients ?

Il y a deux pôles :

Les relations presse. Il faut gérer la cellule presse Eau de paris : les veilles presse, visites presse, ateliers, demandes d’interviews en interne et externe, demandes concernant l’adjointe à l’environnement… et élaborer des plans médias : on travaille sur les expositions du Pavillon de l’eau, sur la rédaction de communiqués de presse… Je fais partie du pôle événements dans lequel nous sommes 4 personnes et un stagiaire.

Les événements externes grands publics (50 événements à l’année) : logistique, prise de contacts, installation des stands, animation.

Points + : la diversité des missions : des sujets grands publics aux sujets techniques (en ce moment je suis sur un chantier géothermique, il faut valoriser le chantier et d’un autre coté lancer des communiqués pour promouvoir des actions culturelles comme la journée du patrimoine). Ce métier m’apporte des connaissances sur le secteur de l’environnement et du développement durable.

Points – : le métier des relations presses est aléatoire : on n’est jamais à l’abri des crises et des imprévus…


3) Que diriez-vous à celles et ceux qui « ne savent pas encore » ? Un dernier mot pour la route ?

Je ne me destinais pas au départ à travailler ici, je n’avais aucune idée de l’endroit où j’allais. Au départ je voulais vraiment être collaboratrice de cabinet; ensuite je voulais être critique d’art puis maintenant je travaille ici. j’ai touché à la presse, au musée, au service de l’Eau de paris, à une boite de conseil multinationale. Je conseille donc de faire plusieurs stages dans des secteurs différents. Il faut bien voir à travers ces expériences la différence entre public et privé.

A mon avis, c’est bien de faire au moins un stage en agence ! Les recruteurs sont très pointus là-dessus. Il faut idéalement faire des stages à la fois chez des agences et chez des annonceurs.

Margaux

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