Actuellement commerciale pour un salon de mode professionnel, Carolina, jeune femme de 24 ans à l’allure de mannequin, se dévoile quant à sa profession et son expérience en tant qu’étudiante de la première promotion du master Humanités et Industries Créatives, parcours Communication et Promotion des Organisations.
Cela fait maintenant quatre ans que Carolina travaille dans le domaine de la mode alors qu’elle s’y est installée par le biais de ses études supérieures. Elle est commerciale pour un salon de mode nommé « Tranoï ». Grosso-modo, son métier consiste à entretenir des relations avec les marques qui présentent leurs collections à Tranoï, et ce, pour les fashion week. Ce n’est donc pas vraiment de la communication mais les compétences requises sont identiques, avec juste en plus l’aspect financier qui s’ajoute dans la profession de commerciale ; un savoir-faire que Carolina a appris sur le tas. Pour la jeune femme, la mode est vraiment un milieu très intéressant pour son caractère international, autant dans les langues que dans les cultures. Étant quadrilingues français, anglais, espagnol et italien, Carolina a l’occasion de travailler dans trois de ces langues tous les jours. De plus, ce qui la séduit énormément dans ce milieu de la mode c’est la nécessité d’aller à l’étranger et donc voyager, découvrir des nouveaux lieux et surtout des nouveaux clients. Rien qu’au courant des deux derniers mois, Carolina est allée à Londres et à Milan.
Un parcours riche en expériences
Fraîchement diplômée de son baccalauréat, son entourage la voit faire des études de Langues Étrangères Appliquées ( LEA ), pourtant Carolina n’en voit pas vraiment l’intérêt malgré son aisance dans les langues étrangères. Elle se décide donc à intégrer une licence d’informations et communications en Bretagne. En troisième année, elle effectue son erasmus à Milan en relations internationales. À son retour en France, deux critères l’amènent à intégrer le master d’Humanités et Industries Créatives parcours CPO : ne plus retourner en Bretagne pour son master mais être à Paris, et ne pas faire un master de communication classique. C’est ainsi que Carolina s’est retrouvée dans la première promotion de ce master HIC CPO. Ce dernier lui a paru très complet et nouveau donc intéressant, notamment son caractère professionnalisant avec le stage obligatoire dès la première année, qui propose ainsi une insertion professionnelle très rapide. Les deux premiers stages de Carolina se sont inscrits dans l’événementiel et les trois suivants dans une agence de relation de presse. À la sortie de ses études, son dernier stage n’est pas concluant donc elle demande un poste dans une start-up dont l’objectif est de lancer un pôle dédié à la fashion week. Elle passe un an dans cette start-up, à trouver des showroom pour les marques, et la quitte finalement car le format d’entreprise de la start-up n’est pas adaptée pour elle. C’est par la suite que l’ancienne étudiante du master HIC CPO intègre la plateforme Tranoï où se mêlent mode et relations clients.
Le souvenir d’un master spécial
Carolina se rappelle bien de son premier jour de master durant lequel une question lui taraude l’esprit : « Qu’est-ce que je fais ici ? ». En effet, elle fait partie des 34 étudiants de la première promotion du master HIC CPO, dont les profils diffèrent autant que les avis. Elle est la seule à vouloir se tourner dans le monde de la mode. Au final, les recherches qu’elle doit effectuer pour ses mémoires et dossiers sont pour elle des révélations. Elle apprécie la double casquette à la fois recherches et professionnalisante du master. Malgré la pluralité des profils, tout le monde peut se raccrocher à une matière, une thématique, et l’adapter à son secteur. Surtout les humanités qui sont très vagues donc adaptables à énormément de domaines. Ainsi, Carolina souligne qu’aujourd’hui, les cours qu’elle a suivis sont une force, d’autant plus que les humanités sont également très actuels. Elle pense que c’est grâce à l’ouverture d’esprit que ce master lui a procurée qu’elle a pu trouver un travail au bout de deux mois après la fin de son stage.
« On gagne à s’approprier des choses et à les adapter à ce que l’on veut faire ».
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Saya