Cette image est une infographie où est écrit "il you want something done, do it but remember to be excellent to each other when doing so"

La do-ocratie ou l’avènement du faire

Vous rêvez d’une organisation où la prise de décisions ne se fait pas que par les actionnaires ? Où la valeur d’une personne ne se réduirait pas à ses diplômes ? Particulièrement reconnue et appréciée dans le monde des Fab-Lab, ou autres tiers-lieux, la do-ocratie ou docratie promeut le pouvoir du faire : « to do ».

Selon Mediapart, la do-ocratie est « une forme d’auto-organisation dans laquelle les individus s’assignent eux-mêmes des tâches et les exécutent, en toute responsabilité ». Ainsi, les personnes ont de plus en plus de pouvoir en fonction de ce qu’ils font, c’est-à-dire de ce qu’ils accomplissent.

Une remise en cause de la hiérarchie

Plus on exécute des tâches de manières autonomes et efficaces, plus nous sommes légitimes. Les responsabilités sont confiées aux individus en tant que tels et non pas en fonction des postes qu’ils occupent. Il n’y a donc pas de hiérarchie stricte et définie, chacun détient du pouvoir et de l’influence à mesure qu’il fait, qu’il crée et construit.

Prise d’initiative, plaisir et collectivité

Personne ne dépend des ordres d’un éventuel supérieur. Lorsqu’un individu a une idée, il va la réaliser de lui-même et éventuellement appeler les autres à le rejoindre, à l’aider. Si chacun s’assigne tout seul la réalisation de ses idées, cette pratique basée sur la confiance valorise tout de même l’entraide pour proposer une nouvelle façon de produire, de construire et surtout de collaborer ensemble.

Cette organisation en do-ocratie prône donc un nouveau système basé sur la confiance, la coopération et l’autonomie afin de favoriser l’innovation.

Un enracinement dans l’univers des hackers

Après s’est immergé pendant 1 an à Noisebridge, un des plus grands hackerspaces de la baie de San Francisco, Michel Lallement, sociologue du travail, explique que ces nouveaux procédés de libre organisation se constituent comme modèle pour « faire du travail une source de créativité et de plaisir au service de l’innovation ».

En do-ocratie, il n’y a qu’une seule règle : il faut juste…. faire ! Cette philosophie vous parle? Je vous invite à visualiser la vidéo TEDxBrussels de Mitch Altman sur le mouvement des hackerspaces.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=WkiX7R1-kaY&w=560&h=315]

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Eloïse

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