Marine Foulon en conférence pour le Défi Rien de Neuf

Marine, communicante pour l’environnement

Marine Foulon, chargée de communication pour Zero Waste France, nous explique son parcours et pourquoi il est nécessaire de travailler pour les organismes sociaux et environnementaux.

Sophie : Bonjour Marine, quel est ton parcours jusqu’ici ?

Marine : Bonjour Sophie, après le baccalauréat, j’ai passé deux ans de prépa littéraire, et j’ai intégré l’école de commerce SKEMA. Au cours d’une année de césure, j’ai pu découvrir le milieu associatif via un premier stage en tant que chargée de communication chez Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (association de solidarité internationale) puis chez Emmaüs France en tant que chargée de mission jeunesse. Toujours à SKEMA, j’ai fait un Master 2 « Communication digitale et gestion de projet » en alternance chez Emmaüs France. A la fin de mon master, j’ai intégré le programme Pro’Pulse proposé par l’association Animafac qui accompagne les jeunes diplômé.e.s dans la recherche d’un emploi dans l’Economie Sociale et Solidaire. J’ai envoyé une candidature spontanée à Zero Waste France et j’ai été embauchée en tant que chargée de communication.

Logo de l'association Zero Waste France.
Crédits : Zero Waste France

Sophie : Pourquoi le zéro déchet ?

Marine : Dans nos pays occidentaux, on a tendance à oublier la quantité de déchets produite. Il est nécessaire et urgent, non seulement de lever le voile sur cette production de déchets et ses impacts environnementaux et sociaux, mais aussi de montrer qu’il existe des alternatives et de les diffuser à un maximum de personnes. Mon expérience à Emmaüs m’a permis de me rendre compte des enjeux de la gestion des déchets et de voir que des filières telles que le réemploi sont vertueuses d’un point de vue social, environnemental et même économique. C’est un véritable challenge de réussir à parler des déchets, d’en faire un sujet intéressant, de donner envie aux gens d’agir, et de mobiliser les citoyen.ne.s mais aussi les responsables politiques, les entreprises, les collectivités, etc.

Sophie : Quelles sont les erreurs qui t’ont fait avancer ?

Marine : Je n’ai pas le souvenir d’erreurs marquantes. Faire de la communication, c’est sans cesse tester. Les outils, les publics, les tendances évoluent. Il faut donc être constamment à l’affût de ces changements, grâce aux statistiques, aux commentaires, etc., et s’adapter en permanence pour réussir à construire et mettre en œuvre une stratégie de communication efficace.

Merci Marine !

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Sophie, octobre 2019

Crédits photo : Stefano Borghi