Ancienne étudiante du M1 de notre master CPO de l’année 2017-2018, elle nous dévoile son parcours. Elle a tout d’une grande littéraire, toujours un livre en main et un stylo, prête à écrire. Cette jeune diplômée avec mention très bien d’un Master de journalisme nous fait part du chemin qui l’a emmenée jusqu’à son métier de journaliste. Ce « petit rat de bibliothèque » comme elle aime se nommer mis un certain temps à découvrir son domaine de prédilection mais une fois qu’elle le trouva plus rien ne pouvait l’arrêter. 

Un « électron libre » littéraire

C’est après un baccalauréat littéraire que Sherrina, se dirige vers l’université de la Sorbonne afin de suivre une formation de lettres, littérature et linguistiques françaises et latine avec une spécialité littérature générale et comparée. À travers cette licence elle approfondit apprécie le domaine de la littérature qui l’a toujours passionnée, y étudiant les différents courants littéraires depuis le XVIIe siècle. De plus, à côté de ses études elle côtoyait déjà le monde du travail en tant que manager d’une pizzeria. Elle y apprit notamment le sens des responsabilités ce qui fut un véritable apprentissage à différents niveaux autant pour ses compétences que pour l’aspect humain.

À la fin de ces trois années théoriques et assez générales, elle se sentait perdue face à ce choix qu’elle devait faire de trouver un master lui correspondant. Plusieurs possibilités de carrières s’offraient à elle telles que bibliothécaire, libraire ou professeure mais elle ne se retrouvait pas dans ces professions. Elle avait besoin d’un plan de carrière qui sorte du lot, car se considérant comme électron libre elle ne pouvait aller vers une carrière classique. 

Un master au nom atypique 

Son honnêteté fut telle qu’elle m’avoua qu’après des recherches sur internet elle fut attirée par le nom atypique de notre master« Humanités et Industries Créatives ». Cet intitulé éveilla sa curiosité car le contenu semblait riche, avec un large horizon. Ce grand « fourre-tout » de lettres, d’arts, de communication et de philosophie comme elle me l’a défini, l’a attirée et elle postula pour le parcours Communication et Promotion des Organisations (CPO). Lors de son entretien elle fut complètement séduite par les enseignements proposé. Alors malgré ses appréhensions quant à son admission elle fut agréablement surprise d’être acceptée. 

Elle put alors profiter de ces enseignements très professionnalisants, notamment à travers les différents projets de communication et d’écriture qu’elle effectua en première année. L’équipe enseignante l’a aussi bien épaulée dans son parcours pour que son année se passe au mieux. A côté de cela, elle continuait à travailler mais cette fois ci dans le domaine de l’événementiel en tant qu’hôtesse pour différents événements. 

Lors du second semestre de son M1, elle décida d’effectuer son stage en tant que «conceptrice – rédactrice » pour la start-up « abricot ». Un site de rencontre qui repense le dating en voulant remettre de l’humain dans la rencontre virtuelle à l’incubateur de l’ESCP Europe « Blue Factory ».  Cette expérience relevait de la nouveauté malgré le retour d’un côté littéraire très appréciée par Sherina. Elle s’occupait de l’aspect rédactionnel pour toutes plateformes confondues se devant de laisser transparaitre les valeurs de l’entreprise. Elle eut l’opportunité de participer à la création de la ligne éditoriale mais aussi à la refonte du site en cherchant les meilleures formulations d’accroches pour séduire le lecteur. 

Ce fut un réel coup de cœur pour ce poste aux mille facettes qui lui a permis de mettre en application ce qu’elle avait étudié pendant son premier semestre. Alors ses missions lui demandaient d’écrire et d’utiliser la communicante qui était en elle. Dès le premier jour elle se sentait utile et elle a pu toucher à plusieurs domaines qui initialement dépassaient son poste. Ce fut un stage réellement stimulant et d’une grande aide pour son avenir professionnel. Le management horizontal créait un climat de confiance et de bonne entente au travail. 

Un changement d’horizon aux allures journalistiques 

Vers le mois de mars/avril 2018, Sherina commença à se poser des questions concernant son avenir dans ce master. Effectivement, elle se demandait si ce master n’était pas trop axé communication pour elle alors que ce qui lui plaisait dans son stage c’était plus spécifiquement la partie écriture mais pas seulement être rédactrice elle avait envie d’aller plus loin. Alors elle s’interrogea « Pourquoi ne pas essayer d’intégrer une école de journalisme ? » Et plus spécifiquement celle juste à côté de chez elle. Elle y passait tous les matins en se disant qu’un jour elle y étudierait. 

Malgré que ce master lui ai permis d’acquérir une formation certaine dans la communication et d’avoir les outils nécessaires pour entrer dans le monde du travail tout en gardant un bagage culturel important elle avait besoin de changement. Cette première année de master fut une transition très intéressante qui lui a permis d’accéder à ce M2 de journalisme dont elle avait tant envie. Après de nombreuses heures de remise à niveau et de préparation, elle accueillit la joyeuse nouvelle d’être acceptée en deuxième année de Master presse culturelle et arts de vivre de à l’École supérieure de Journalisme de Paris.

Actuellement, en train de finir son stage de fin d’étude auprès du média « Welcome to the Jungle » en tant que « chef de projet éditorial » avec d’importantes responsabilités. Un poste pour cette étudiante en train de terminer ses études mais prête à en découdre. Elle a pu y découvrir pendant plusieurs mois de nouvelles tâches professionnelles.Parallèlement, vers la fin de son stage, ils lui ont proposé d’être journaliste, avec des sujets recherchés ce qui lui permet d’en apprendre beaucoup, à travers notamment diverses personnalités. Ainsi, ce stage lui a permis de rester dans le secteur du journalisme et d’y découvrir de nombreux aspects. 

Quant à son avenir professionnel elle est maintenant sûre d’une chose : celle de vouloir s’épanouir dans le secteur du journalisme en freelance et, plus précisément celui de la presse écrite. 

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Ecrit par Léa en octobre 2019.