Mathilde Bronval, cheffe de projet

Mathilde, cheffe de projet en freelance

Diplômée du Master en 2019, Mathilde est devenue freelance. Forte de trois années d’expérience, elle est en 2021, cheffe de projet 360.

Photo illustrative
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La coordination de projets comme source de fierté

Le rôle de Mathilde : relier le client avec une régie publicitaire ou une agence médias. Elle assure un point clé commercial qui permet de coordonner divers projets de communication. Ce qui l’intéresse le plus : trouver tous les moyens à déployer pour mieux communiquer. Chargée de l’exécution, elle a, par exemple, mené des projets pour Paris Musées sur la réouverture de certains musées et pour le Pass Culture. Dans le cadre de cette communication institutionnelle, Mathilde a soumis des propositions créatives et les a ensuite vendues au client : livret d’accueil du musée, campagne sur les médias, etc. Participer à l’élaboration d’une publicité qui peut se retrouver affichée dans le métro la rend toujours fière.

Grâce à l’une des entreprises dans laquelle elle a travaillé, elle a également pris part dans le projet qui a fait naître les marmottes de France 3. Depuis, elles sont devenues des stars aux Etats-Unis !

Un parcours atypique et fort de diverses expériences

Mathilde rejoint le master en M2. Auparavent, elle a suivi des études dans d’autres domaines, tout en ayant des expériences personnelles dans la communication. Elle s’est d’abord familiarisée avec le côté pratique avant d’apprendre la théorie. Selon elle, la pratique est essentielle. Les opportunités de stages offertes par ce master vont dans ce sens et elle trouve que la professionnalisation est primordiale. Elle est contente d’avoir effectué ce M2 à Nanterre et d’avoir étudié dans une université, premier pas pour apprendre à être débrouillard, comme il conviendra de l’être dans le monde professionnel.

Mathilde a également travaillé en agence de communication, une expérience lourde en investissement personnel mais aussi très bénéfique pour son parcours professionnel. Elle l’aide à toujours garder une attitude proactive.

La liberté d’action et de créativité offerte par le secteur culturel

Le secteur culturel est le domaine préféré de Mathilde. Le champ des possibles en termes de création est vaste. Une précédente expérience dans le milieu médical l’a convaincue de ce constat. L’accent est mis plus facilement sur l’esthétisme que sur le message. Son péché mignon : le branding dans l’édition où elle peut déployer toute sa créativité. Elle espère continuer à s’y épanouir et ne ferme pas la porte à d’autres projets, surtout en temps de crise où les possibilités peuvent être réduites.

“La communication est essentielle pour les petites entreprises, plus encore en période de crise sanitaire”

Mathilde

Mathilde contacte régulièrement des clients pour leur proposer des stratégies de communication. Il arrive que certains répondent qu’ils ne souhaitent pas y dépenser beaucoup d’argent. C’est encore plus vrai depuis la crise sanitaire. Cependant, il ne faut pas oublier que cet aspect est primordial s’ils souhaitent se faire connaître. Mathilde nous parle ainsi d’un “cercle vicieux” : les plus petites entreprises sont ainsi piégées et touchées en plein cœur de leur développement par manque d’argent et de visibilité, tandis que les grandes et moyennes entreprises s’en sortent en déployant des campagnes qui ne font que renforcer leur pouvoir économique et médiatique.

Gladys et Kathleen, janvier 2021